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En tant que société, nous en sommes venus à croire certaines choses sur les enfants qui sont la cible de brutes. Mais lorsqu’il s’agit de comprendre les victimes d’intimidation, il est important de dissiper ces mythes. Les victimes ne sont pas faibles et elles ne méritent pas d’être intimidées.
L’intimidation a plus à voir avec l’intimidateur qu’avec un défaut quelconque de la cible.
Voici cinq mythes courants que les gens croient au sujet des victimes d’intimidation.
Mythe 1 : Toutes les victimes d’intimidation sont vulnérables, faibles et non affirmatives
S’il est vrai que certaines victimes d’intimidation sont vulnérables et ne s’affirment pas, cette hypothèse n’est pas toujours fondée. Tous les enfants risquent d’être victimes de brimades, qui qu’ils soient. Même les enfants qui sont populaires et appréciés peuvent être victimes d’intimidation. De plus, les enfants peuvent être victimes de brimades parce qu’ils sont doués, qu’ils ont des besoins particuliers, qu’ils souffrent d’allergies alimentaires et même parce qu’ils excellent en athlétisme.
En fait, le harcèlement dans le domaine du sport est relativement courant. Lorsque les gens supposent que toutes les victimes d’intimidation sont faibles, cela exacerbe la honte et la gêne que les enfants ressentent lorsqu’ils sont victimes d’intimidation. Cela augmente également la probabilité qu’ils ne le disent pas à un adulte lorsqu’ils sont victimes de brimades.
Mythe 2 : Les victimes d’intimidation font quelque chose pour mériter l’intimidation
Le harcèlement est toujours un choix fait par les brutes. Et une intervention précoce dans leur comportement d’intimidation est la seule façon de s’attaquer au problème. Bien qu’aider les victimes de brimades à renforcer leur estime de soi, à s’affirmer et à se faire des amis contribue à dissuader les brimades, les adultes doivent veiller à ne pas blâmer la victime pour les brimades.
Ne jamais laisser entendre que si la victime était différente d’une manière ou d’une autre, l’intimidation ne se produirait pas. Concentrez-vous sur les choix que l’intimidateur a faits et non sur ce que la victime doit faire différemment.
Mythe 3 : Les victimes d’intimidation ont tendance à réagir de manière excessive et doivent se montrer plus sévères
La plupart des adultes ont du mal à comprendre à quel point l’intimidation peut être douloureuse. Ce phénomène est souvent appelé « déficit d’empathie ». Beaucoup d’adultes pensent que le harcèlement est un rite de passage et qu’il forge le caractère des enfants. Mais des recherches ont montré que les brimades peuvent avoir de graves conséquences.
En fait, un certain nombre de problèmes ont été liés à l’intimidation, notamment la dépression, les troubles alimentaires, les pensées suicidaires, l’automutilation et le syndrome de stress post-traumatique.
Si votre adolescent a des pensées suicidaires, contactez la National Suicide Prevention Lifeline à l’adresse suivante 1-800-273-8255 pour obtenir le soutien et l’assistance d’un conseiller qualifié. Si vous ou un de vos proches êtes en danger immédiat, appelez le 911.
La meilleure chose que les adultes puissent faire pour aider une victime d’intimidation est de mettre fin à l’intimidation. Ils doivent également prendre des mesures pour aider la cible à surmonter l’intimidation et à poursuivre sa vie.
Mythe 4 : Les victimes de brimades signalent toujours les brimades
Les parents pensent souvent que si leurs enfants étaient victimes de harcèlement, ils le sauraient. Mais des recherches ont montré que les enfants révèlent rarement ce qui leur arrive, même lorsqu’ils ont d’excellentes relations avec leurs parents.
Les parents et les éducateurs doivent être conscients des signes d’intimidation et être prêts à intervenir dès que quelque chose ne va pas. Laisser les brimades durer trop longtemps peut avoir des effets durables à long terme.
Mythe 5 : Les victimes de brimades devraient se venger des brimades
Une idée très répandue parmi les parents est d’apprendre à leurs enfants comment se défendre. S’il est important que les enfants se défendent contre les brimades, il n’est pas bon de les encourager à se venger ou à exercer des représailles.
Outre le fait que la riposte ne fait généralement qu’aggraver le problème, des recherches ont montré que les victimes d’intimidation, ou les enfants qui sont à la fois des intimidateurs et des victimes, sont ceux qui subissent les conséquences les plus graves de toutes les victimes d’intimidation. De plus, ils ont tendance à être plus souvent rejetés par leurs pairs que de simples brutes ou de simples cibles. Encourager votre enfant à se venger d’un tyran n’aide en rien la situation.
Un mot de la famille Troovez.com
Découvrir que votre enfant est victime de harcèlement à l’école peut être à la fois déchirant et accablant. Mais en abordant le problème avec une certaine connaissance de ce que c’est que d’être victime d’intimidation, vous serez mieux équipé pour faire face à la situation en connaissance de cause et avec compassion. Après tout, il y a des vérités sur l’intimidation que seules les victimes comprennent. Plus vous en saurez sur les victimes de brimades, mieux vous serez à même d’affronter le problème et d’aider votre enfant à guérir de son expérience.