Contents
Souvent, la mort d’un grand-parent est la première véritable confrontation d’un enfant avec la mortalité. Il peut être difficile de faire face à une perte, mais en même temps, un enfant peut grandir en maturité et en compréhension grâce à cette expérience.
Comment aider les enfants lors du décès d’un grand-parent
Tout enfant confronté à la mort a besoin du soutien d’adultes compréhensifs. Les parents ont bien sûr le rôle principal, mais un grand-parent peut aider l’enfant à comprendre la mort d’un de ses autres grands-parents. Les petits-enfants d’âge préscolaire et scolaire seront ceux qui auront le plus besoin d’aide, et les suggestions suivantes peuvent être utiles.
- Répondez aux questions d’un enfant, mais faites en sorte que vos réponses soient brèves et simples.
- N’estimez pas que vous devez fournir toutes les réponses.
- Permettez à l’enfant de faire son deuil, mais comprenez que pour certains enfants, le véritable deuil sera retardé.
- Écoutez ce que l’enfant dit et comment il le dit.
- Ne confondez pas les jeunes en utilisant des euphémismes pour désigner la mort comme le repos ou le sommeil.
- Rassurer l’enfant sur le fait que la mort n’est pas une forme de punition mais qu’elle fait partie de la vie.
- Assurez-vous que l’enfant ne se sent pas en faute.
- Soyez patient et cohérent avec les réponses si un enfant pose sans cesse les mêmes questions.
- Aidez l’enfant à comprendre que le défunt ne va pas « revenir ».
- Faites attention à ne pas associer la mort à la maladie, car l’enfant peut devenir très craintif face à sa propre maladie.
- Faites attention à ne pas dire que quelqu’un est mort parce qu’il était vieux. L’enfant peut avoir peur de perdre d’autres « vieux ». Si possible, présentez à votre petit-enfant une image positive du vieillissement.
Funérailles et autres services
Les avis sont partagés quant à l’opportunité pour les jeunes enfants d’assister aux funérailles. Les enfants doivent être avec leur famille pendant le processus de deuil, mais les funérailles peuvent être accablantes pour les jeunes enfants. Parfois, assister à une veillée mortuaire ou à une visite peut remplacer les funérailles proprement dites.
Si un enfant doit assister à un service, passez en revue ce qui se passera afin qu’il soit préparé. Si l’enfant doit assister à une visite ou à un service avec un cercueil ouvert, laissez l’enfant décider s’il veut voir le corps. Si c’est le cas, faites en sorte qu’il soit en compagnie d’un adulte calme. Préparez l’enfant à l’apparition du corps, en lui disant que, comme le corps ne fonctionne plus, il n’a plus la même apparence. Permettre à l’enfant de placer une photo ou une lettre dans le cercueil peut être réconfortant.
Préparez l’enfant au fait que certaines personnes du service pleureront, mais que d’autres riront et parleront, et c’est leur façon de se souvenir du défunt.
La mort et la religion
Une question qui peut être délicate après un décès est celle de la religion, en particulier pour les familles interconfessionnelles ou les familles mixtes. Si un enfant a été élevé dans un foyer religieux, les parents placeront probablement le décès dans un contexte religieux. Les grands-parents ne doivent pas contredire leurs opinions ; cela fait partie du respect des limites. Les parents qui ont choisi de ne pas placer la mort dans un tel contexte ne voudront probablement pas que d’autres le fassent. En outre, introduire de nouvelles idées sur Dieu et l’au-delà à un moment aussi traumatisant peut être plus déroutant que consolant. Dans les deux cas, si un enfant pose des questions difficiles, il est normal de dire simplement que vous n’avez pas toutes les réponses.
La peur de la mort d’un autre grand-parent
Les enfants qui sont confrontés à la mort d’un individu se demandent souvent, en toute logique, s’ils vont perdre d’autres personnes qu’ils aiment. Surtout si vous êtes un grand-parent qui aide un enfant à faire face au décès d’un autre grand-parent, l’enfant peut s’attendre à vous perdre également. La meilleure solution consiste à dire quelque chose de simple, comme « je m’attends à rester ici pendant longtemps ».
Poursuivre le processus de deuil
Certains enfants trouvent du réconfort dans les jours qui suivent un décès en regardant ou même en portant des photos de l’être aimé. Un jouet spécial ou un souvenir associé au défunt peut également être réconfortant. Les enseignants ou les personnes qui s’occupent de l’enfant doivent être informés du décès. Un enfant qui traverse le processus de deuil peut devenir anxieux et collant ou en colère et rebelle. Il peut se plaindre de symptômes physiques tels que des maux de tête ou d’estomac ou avoir des difficultés à se concentrer à l’école. Ces changements de comportement disparaîtront probablement en quelques semaines. Si ce n’est pas le cas, l’enfant peut avoir besoin de parler à un conseiller.
Il est important de ne pas laisser un tabou s’installer autour du sujet de la personne décédée.
N’ayez pas peur de mentionner le nom de la personne et de partager un souvenir occasionnel de celle-ci. Cette pratique renforce le concept selon lequel la mort est un élément naturel de la vie plutôt qu’une chose surnaturelle et effrayante.
De plus, le fait de mentionner le nom du défunt permet à votre petit-enfant de parler de la mort, qui peut être une guérison.
Au fil du temps, concentrez-vous sur la nécessité d’offrir à votre petit-fils un environnement sans stress. Des jeux actifs, des jeux humoristiques et la fréquentation de cousins peuvent vous aider. L’amour inconditionnel est la meilleure des sucettes.