Comment les parents peuvent aider leurs enfants à réagir à la cyberintimidation

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Alors que les médias sociaux deviennent le moyen de communication préféré des adolescents, on constate également une augmentation notable du nombre de cas de cyberintimidation signalés. Et il y en a probablement encore plus qui ne sont pas signalés. Par conséquent, il est vital que les parents sachent comment réagir aux incidents de cyberintimidation.

Bien que chaque situation soit légèrement différente, il est utile d’avoir quelques directives générales sur la manière de gérer la cyberintimidation et, plus important encore, d’aider votre enfant à surmonter l’intimidation.

Conseils pour répondre aux intimidations en ligne

Voici les principales mesures que vous et votre enfant devez prendre lorsque votre enfant est confronté à la cyberintimidation.

Ne pas répondre

Dites à votre enfant que la meilleure façon de lutter contre la cyberintimidation est d’ignorer les messages, commentaires, textes et appels. Bien qu’il soit difficile de s’abstenir de répondre à quelque chose de faux, il est préférable de s’arrêter et de signaler l’incident à un parent ou à un adulte de confiance à la place. Insistez auprès de vos enfants sur le fait que, peu importe à quel point les mots leur font mal, ils ne doivent pas poster de réponse.

Les cyberintimidateurs cherchent une réaction. Assurez-vous que vos enfants savent qu’il ne faut pas leur en donner une, car le problème risque de s’estomper si la cible ne réagit pas. N’oubliez pas qu’une réaction ne fait qu’aggraver la situation.

Gardez des copies de toutes les cyberintimidations

Enregistrez tous les messages, commentaires et messages comme preuves. Cela comprend les courriels, les billets de blog, les billets de médias sociaux, les tweets, les messages textuels, etc. Bien que la première réaction de votre enfant puisse être de tout effacer, rappelez-lui que sans preuve, vous n’avez aucune preuve de la cyberintimidation. Une fois les preuves réunies et après avoir parlé à l’école et à la police, vous devriez pouvoir supprimer les commentaires.

Il est important de noter que si les messages impliquent des brimades sexuelles contenant de la nudité, ils doivent être supprimés. La conservation ou l’impression de photos d’un enfant mineur constitue une possession de pornographie enfantine et pourrait entraîner des poursuites judiciaires contre vous et votre enfant. Signalez immédiatement l’incident et permettez à la police de conserver les preuves. Ne conservez pas de copies des messages à caractère sexuel.

Signalez-le au conseiller ou au directeur de votre école

Il est particulièrement important de signaler ces incidents si la cyberintimidation s’est produite dans la cour d’école.

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Les parents doivent savoir qu’ils peuvent signaler les brimades même si elles ont lieu en dehors de l’enceinte de l’école. Certains États autorisent les écoles à intervenir, d’autant plus que les cyberintimidations et autres types de brimades s’infiltreront à un moment donné dans les bâtiments scolaires.

De plus, même si la cyberintimidation s’est produite en dehors du campus, les élèves en discuteront probablement encore à l’école.

Par exemple, il arrive souvent que les enfants lisent les messages sur Facebook ou Instagram. Ils utilisent ensuite ces informations comme munitions pour se livrer à d’autres actes d’intimidation à l’école, notamment des insultes, des agressions relationnelles et l’ostracisme. Lorsque vous signalez des cas de cyberintimidation à l’école, joignez une copie des tweets, des SMS, des messages ou de toute autre correspondance pour leurs dossiers. Veillez à en garder une copie pour vous aussi. Si votre district scolaire ne peut ou ne veut pas répondre à la cyberintimidation, pensez à contacter la police pour déposer un rapport.

Signalez-le aux sites de médias sociaux et à votre fournisseur de services Internet (ISP)

Lorsque la cyberintimidation se produit sur les comptes personnels de votre enfant ou se produit à la maison, il est important que vous transmettiez des copies de la cyberintimidation à votre fournisseur d’accès Internet. Et si la cyberintimidation s’est produite sur un site de médias sociaux, veillez à le leur signaler également. Des sites comme Instagram, Facebook et Twitter enquêtent sur les plaintes pour cyberintimidation, surtout lorsqu’elles concernent un mineur.

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Même si la cyberintimidation est anonyme ou se produit sous un faux compte, vous devez la signaler. Souvent, le fournisseur d’accès Internet et la police peuvent retrouver l’auteur des messages.

N’oubliez pas que votre enfant n’a pas à supporter la cyberintimidation. Souvent, le cyberintimidateur laissera une trace évidente qui, si elle est signalée aux autorités compétentes, peut contribuer grandement à y mettre fin.

Contacter immédiatement la police en cas de menace

Les menaces de mort, les menaces de violence physique, les indications de harcèlement et même les suggestions de suicide doivent être signalées immédiatement. Vous devez également signaler tout harcèlement qui se poursuit sur une période prolongée ainsi que toute correspondance qui comprend un harcèlement fondé sur la race, la religion ou le handicap. La police s’occupera de ces incidents.

Couper la communication

Annulez les comptes de réseautage social actuels et ouvrez de nouveaux comptes. Si la cyberintimidation se fait par téléphone portable, changez le numéro de portable de votre enfant et obtenez un numéro non listé.

Ensuite, bloquez le cyberintimidateur sur les nouveaux sites de réseautage social, les comptes de messagerie électronique, la messagerie instantanée et les téléphones portables de votre enfant. La clé est de faire en sorte qu’il soit très difficile pour le cyberintimidateur de contacter votre enfant.

Être conscient des effets de la cyberintimidation

Les enfants victimes de cyberintimidation subissent des effets très divers, allant du sentiment d’être dépassé et vulnérable à la dépression et même au suicide.

Soyez très conscient des conséquences de la cyberintimidation et n’ayez pas peur de leur apporter l’aide dont ils ont besoin pour guérir. Soyez attentif aux changements de comportement et communiquez quotidiennement avec votre enfant. Il est également important de distraire votre enfant des médias sociaux. Faites quelque chose d’amusant ensemble ou encouragez votre enfant à se lancer dans un nouveau passe-temps. L’essentiel est de détourner son attention de ce que les autres disent et font.

Si votre enfant a des pensées suicidaires, contactez la National Suicide Prevention Lifeline à l’adresse suivante 1-800-273-8255 pour obtenir le soutien et l’assistance d’un conseiller qualifié. Si vous ou un de vos proches êtes en danger immédiat, appelez le 911.

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Rechercher des conseils et un soutien

La cyberintimidation est un problème important qui ne devrait pas être traité seul. Veillez à entourer votre enfant d’amis et de membres de sa famille qui le soutiennent. N’oubliez pas qu’il est utile de parler à quelqu’un de ce qui se passe.

Envisagez de trouver un conseiller professionnel pour aider votre enfant à guérir. Vous devriez également faire évaluer votre enfant par un professionnel de la santé, en particulier si vous remarquez des changements d’humeur, de sommeil ou d’habitudes alimentaires. Même les étudiants qui sont victimes de cyberintimidation devraient obtenir une aide extérieure.

S’abstenir de s’éloigner de la technologie

Il est normal que les parents veuillent éliminer ce qui fait du mal à leur enfant. Et pour la plupart des parents, la réponse logique semble être d’enlever le téléphone portable et l’ordinateur. Mais, pour les adolescents, cela signifie souvent de couper la communication avec leur monde entier.

Leurs téléphones et leurs ordinateurs sont l’un des principaux moyens de communication avec les autres. Si cette possibilité de communication leur est retirée, ils peuvent se sentir isolés et coupés de leur monde. Cela peut exacerber leur sentiment de solitude et d’isolement. Aidez plutôt votre enfant à s’y retrouver en modifiant ses comportements en ligne, en établissant des limites et en limitant le temps passé en ligne.

N’oubliez pas que des recherches ont montré que la plupart des enfants ne signalent pas les brimades parce qu’ils ont peur de perdre leur téléphone ou leur ordinateur. Souvenez-vous plutôt que ce n’est pas la technologie qui fait du mal à votre enfant, mais la personne à l’autre bout de la technologie. Assurez à vos enfants qu’ils ne perdront pas leur téléphone s’ils signalent des cas de cyberintimidation. Ensuite, tenez vos promesses.

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