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Le syndrome de Wobblers n’est pas commun, mais il est important de le comprendre car il peut ressembler à d’autres maladies comme l’EPM. Lorsqu’un vétérinaire établit un diagnostic de syndrome de Wobblers, des tests doivent être effectués pour exclure d’autres maladies neurologiques. Il est intéressant de noter que les chiens peuvent également présenter une version canine du syndrome de wobblers. Ce syndrome n’est ni zoonotique ni contagieux, de sorte que la transmission de la maladie d’un animal à l’autre ou à l’homme ne pose aucun problème. Le syndrome de wobblers n’est pas non plus une condamnation à mort. S’il n’est pas traité, il peut avoir de graves conséquences, mais la plupart des propriétaires le remarqueront avant qu’il n’aille trop loin et, avec l’aide d’un vétérinaire, rendront leur cheval en bonne santé.
Autres noms
Syndrome de Wobblers, maladie de Wobbler, tremblements, malformation cervicale vertébrale, MVC, myélopathie sténotique vertébrale
Les causes du CVM ou des oscillations
Wobblers n’est pas une maladie spécifique, mais un nom général qui couvre une variété de conditions. Les oscillations peuvent être causées par une compression ou une malformation de la colonne vertébrale dans le cou qui rend l’animal raide et désordonné. Le cheval peut naître avec une prédisposition ou il peut y avoir un lien nutritionnel ou une blessure. C’est pourquoi il est si important d’apprendre patiemment à un jeune à se tenir tranquillement attaché et à attacher les chevaux adultes en toute sécurité. Une chute dans le pâturage en jouant ou en étant monté peut endommager les vertèbres du cou. Quelle qu’en soit la raison, les vertèbres déformées ou comprimées s’appuient contre la colonne vertébrale, mélangeant les messages du cerveau aux membres. Certaines races comme le Morgan Horse, le Quarter Horse et le Pur-sang semblent être les plus touchées. Les chevaux au long cou en saule sont plus susceptibles de développer des tremblements.
Symptômes
Les chevaux atteints du syndrome de wobblers trébuchent souvent et sont raides et peu coordonnés lorsqu’ils se déplacent. Ils peuvent sembler vaciller au galop, avoir du mal à s’arrêter en douceur et heurter les pattes arrière avec les pattes avant. Il peut être difficile de monter et de descendre des collines. L’arrière semble plus impliqué que l’avant. À mesure que la maladie progresse, ils peuvent marcher sur leurs propres talons, ce qui provoque des lacérations qui peuvent à leur tour entraîner une boiterie. Si ces coupures ne sont pas traitées, elles peuvent facilement s’infecter. Le cheval peut perdre sa condition et s’affaiblir progressivement. Le cheval peut tomber facilement et avoir des difficultés à se relever. Bien que les vacillations ne causent pas la mort si elles ne sont pas traitées, elles font de la vie un combat pour l’animal et un danger pour le cavalier ou son maître.
Diagnostics
Si votre cheval semble manquer de coordination ou trébuche plus que d’habitude, il est temps d’appeler le vétérinaire. Les trébuchements occasionnels peuvent être dus à de longs sabots, mais si le cheval fait régulièrement appel à un maréchal-ferrant, il est peu probable que des pieds mal soignés posent problème. Votre vétérinaire procédera d’abord à des analyses de sang et de liquide céphalo-rachidien pour déterminer si une autre maladie neurologique comme l’EPM ou le VNO est en cause. Les tests physiques consistent à faire tourner le cheval en cercle serré, à surveiller les problèmes de coordination de l’arrière-train et à faire reculer le cheval, ce qui sera difficile si les messages du cerveau à l’arrière-train sont brouillés. Si aucune autre condition n’est présente, des images seront faites pour rechercher des tumeurs, des dommages aux vertèbres ou d’autres blessures.
Traitement du syndrome de Wobblers
Selon la cause exacte du syndrome de wobblers, le traitement peut comprendre une intervention chirurgicale, une pharmacothérapie et des changements dans la gestion du cheval. Les médicaments peuvent aider à réduire le gonflement qui pourrait nuire à la colonne vertébrale. La chirurgie peut être pratiquée pour soutenir les vertèbres endommagées. La thérapie nutritionnelle, la physiothérapie, le repos en box et l’exercice peuvent tous contribuer à la guérison du cheval du syndrome de wobblers. Le rétablissement peut être long et si le cheval a été utilisé pour la compétition, il peut ne jamais revenir à son niveau de performance antérieur (bien que certains le fassent).
Prévention du syndrome de Wobblers
Malheureusement, il n’existe aucun moyen d’empêcher un cheval de développer le syndrome de wobblers. Il faut veiller à éviter une croissance trop rapide des jeunes chevaux. Cependant, si une blessure ou une prédisposition génétique sont des facteurs, il n’y a pas grand-chose que l’on puisse faire.
Ressources
- Hayes, M. Horace et Peter D. Rossdale. Notes vétérinaires pour les propriétaires de chevaux : un manuel illustré de médecine et de chirurgie équines. 17e éd. New York : Prentice Hall Press, 1987. Imprimé.